Madame Martineau demande à la ministre de mettre en place des politiques visant à combattre la pauvreté, et non à l’aggraver. Selon elle, le gouvernement doit offrir un meilleur soutien aux bénéficiaires par l’entremise de son personnel au ministère de l’Emploi et de la Solidarité (MESS). Malheureusement, le MESS mise sur les technologies comme les visioguichets ou bornes télématiques pour remplacer le personnel dans certains Centres locaux d’emploi (CLE) parce qu’il n’a plus les effectifs nécessaires pour offrir des services de proximité de qualité. « La ministre doit annoncer clairement quelles sont ses intentions avec les services offerts aux plus démunis. Le gouvernement doit agir de façon responsable et prévoir les sommes nécessaires pour assurer l’accès à des services publics de proximité de qualité, à l’échelle humaine. Les orientations gouvernementales pour réduire le budget des ministères et organismes ont des impacts dans les collectivités », conclut madame Martineau.
Coupes dans les prestations à l'aide sociale - Le SFPQ demande à la ministre de surseoir à sa décision et d'améliorer le soutien aux bénéficiaires
mercredi 6 mars 2013 /
QUÉBEC, le 6 mars 2013 - Le Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ) invite le gouvernement du Québec à surseoir à sa décision de modifier certaines règles concernant l’attribution des allocations d’aide sociale. Sous prétexte d’inciter les prestataires à accéder au marché du travail, la ministre du Travail, Agnès Maltais, a annoncé des coupes de l’ordre de 20 millions $ à l’aide sociale. « La ministre fait fausse route si elle souhaite améliorer le sort des personnes les plus démunies de notre société en pénalisant les bénéficiaires. Cette décision aura un effet néfaste dans la lutte contre la pauvreté », déplore Lucie Martineau, présidente générale du SFPQ.