Près de 4000 personnes sont réunies cette semaine à Montréal dans le cadre du Congrès mondial de l’eau.
Les spécialistes aborderont plusieurs sujets, dont l’énergie, l’urbanisme, la santé et la gestion des réserves d’eau.
Le Conseil des Canadiens dénonce l’événement. Selon le Conseil, cet événement n’est qu’un prétexte, puisque, dit-il, « ces profiteurs de la crise mondiale de l’eau feront campagne pour la privatisation des services et la vente des ressources en eau qui se raréfient ».
Le regroupement organise d’ailleurs une manifestation lundi midi afin de dénoncer la part de plus en plus importante qu’occupe le secteur privé dans la gestion de l’eau.
Pour leur part, les organisateurs du congrès se défendent de tenir un événement seulement pour le secteur privé.
« Nous avons tout le monde ici », a affirmé David Garman, président de l’Association internationale de l’eau, qui organise l’événement. Les principaux commanditaires de l’événement sont Environnement Canada et les multinationales Veolia Water et Suez Environnement.
Aujourd’hui, 87 % de la population mondiale a accès à l’eau, mais près de quatre personnes sur dix dans le monde n’ont toujours pas accès à des installations sanitaires de base qui permettent d’éviter le contact entre les matières fécales et les sources d’eau.