L’article mentionne qu’une infirmière praticienne aurait perdu son emploi en raison d’un changement d’horaire et de tâches imposés par les médecins du GMF. « Une telle situation démontre qu’il reste encore du chemin à faire pour que les super-infirmières soient reconnues à leur juste valeur. Depuis leur entrée dans le réseau, elles luttent pour obtenir plus de respect et pour que leurs compétences soient mises à profit », explique Nadine Lambert, infirmière et vice-présidente à la FSSS-CSN.
L’apparition des infirmières praticiennes devait justement permettre d’augmenter l’accès aux soins pour la population, en accentuant le nombre d’actes que ces professionnelles peuvent réaliser. « Au moment où le nouveau gouvernement libéral a promis d’augmenter le nombre de super-infirmières dans le réseau, on ne peut faire autrement que de s’assurer que celles-ci peuvent se déployer selon leur plein potentiel », poursuit Nadine Lambert.
Pour la FSSS-CSN, l’amélioration de l’accès aux soins de santé et de services sociaux passe notamment par une meilleure utilisation des compétences de toutes les professionnelles en soin, de l’infirmière praticienne, en passant par l’infirmière, l’infirmière auxiliaire et l’inhalothérapeute. « La population s’inquiète à juste titre de la question de l’accès aux soins. Nous pensons qu’en définissant mieux les rôles de chacun et en misant sur les forces de chaque professionnelle, on peut répondre aux besoins de la population », de conclure Nadine Lambert.