« La prise de vacances permet de réduire l’absentéisme, le stress et le risque de burn-out. L’effet est rapide et significatif, mais limité dans le temps. Il faut donc reprendre régulièrement des vacances afin d’obtenir de meilleurs résultats. Rappelons par ailleurs que ce sont les personnes en situation précaire, qui exercent un travail aliénant et sans beaucoup de reconnaissance qui sont généralement celles dont les conditions de travail incluent le minimum de vacances. C’est pour cette raison qu’il faut agir sur les normes du travail pour que toutes et tous puissent en bénéficier », affirme Eve-Lyne Couturier, auteure de la fiche et chercheure à l’IRIS.
« Les associations patronales telles que la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI) affirment qu’une telle augmentation du temps de vacances couterait trop cher aux employeurs. Pourtant, les vacances ont un effet positif autant sur les employés que sur l’employeur, car il ne faut pas oublier le coût élevé, tant financier qu’organisationnel, de l’absentéisme et du présentéisme, soit la présence au travail malgré une incapacité à réaliser adéquatement ses tâches », note Eve-Lyne Couturier.
« Notons par ailleurs que les jours de congé de maladie ou d’absences pour des raisons de contrainte familiale sont beaucoup plus fortes lorsque la prise de vacances est limitée. Augmenter le nombre de semaines de vacances pourrait donc avoir une incidence positive sur le taux total de présence au travail », conclut la chercheure.
Le Québec a besoin de plus de vacances est disponible gratuitement sur www.iris-recherche.qc.ca.
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