« L’employeur s’entête dans une saga juridique, en déployant une opposition constante pour empêcher ses employés de bénéficier d’augmentations salariales qui leur permettraient de sortir la tête de l’eau et de vivre décemment », déplore le président de la section locale 262 de l’Alliance Internationale des employés de scène, théâtre, techniciens de l’image, artistes et métiers connexes (AIEST), Sylvain Bisaillon.
En effet, l’employeur a obtenu, le 20 décembre dernier, un sursis de la Cour supérieure du Québec, jugement rendu par la juge Chantal Chatelain, qui suspend la décision rendue le 13 novembre 2018 par l’arbitre Me Lefebvre. Cette décision avait fait partiellement droit aux demandes du syndicat en octroyant des salaires allant jusqu’à 14,95 $ de l’heure et une rétroactivité salariale au 1er mai 2015. De plus, l’employeur demande, pour une deuxième fois, une révision judiciaire des sentences de l’arbitre, Me Lefebvre.
Après deux arbitrages totalisant une vingtaine de journées et deux passages à la Cour supérieure du Québec, Cineplex pousse l’odieux en demandant ni plus moins à la Cour supérieure d’outrepasser l’arbitre et de statuer elle-même sur les salaires. Le syndicat entend d’ailleurs contester à la Cour d’appel du Québec la récente décision de la Cour supérieure et devrait être entendu à cet effet le 5 février prochain.
Environ 175 personnes salariées membres de l’IATSE section locale 262 sont visées directement par le processus d’arbitrage de première convention collective et plus de 380 personnes salariées dans les autres cinémas syndiqués au Québec bénéficieraient de ces augmentations salariales.
Site Web avec toute l’information relative au présent dossier : https://iatseunis.wordpress.com/.
L’Alliance Internationale des employés de scène, théâtre, techniciens de l’image, artistes et métiers connexes (AIEST\IATSE) représente plus de 700 employé.e.s à l’accueil en théâtre, cinéma et divertissement au Québec.
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