Merci à lui pour le faire encore à 80 ans, avec le film POUR MOI, DANIEL BLAKE qu’il vient de présenter au Festival de Cannes, et bravo au Jury de ce festival d’avoir honorer son dernier film en lui décernant la Palme d’or, même s’il a fallu pour cela laisser de côté au palmarès des films aux mérites artistiques incomparables.
Cela nous rappelle qu’en art comme ailleurs, la recherche de la beauté comme celle de la vérité doivent toujours pouvoir voguer ensemble. Mais cela nous rappelle aussi, que lutter contre les préjugés qui accablent trop souvent pauvres et chômeurs est une tâche qui ne finit jamais et qu’il faut pouvoir le dire jusque dans un festival comme celui de Cannes pour que les choses commencent à changer.
Guy Demers, Montréal