« Avec la crise sanitaire et la crise du logement, les campements de fortune sont devenus plus gros et plus nombreux. Quand un campement prend de l’ampleur, le niveau de risque monte en flèche lui aussi. Or, abolir un campement n’abolit pas le risque, il ne fait que le déplacer. Où vont aller les campeurs après le boisé Steinberg ? Retourneront-ils sur la rue Notre-Dame ? Se feront-ils expulser de nouveau la semaine prochaine ? La solution, ce n’est pas de procéder à des démantèlements de camps en série tout l’été, c’est de réduire au maximum le niveau de risque dans ces campements et offrir l’accompagnement psychosocial menant notamment à l’accès au logement », fait valoir M. Leduc.
Afin d’assurer à court terme la protection des campeurs et des campeuses, le député d’Hochelaga-Maisonneuve appelle à l’instauration d’un nouveau « pacte social » afin que le gouvernement du Québec, la ville de Montréal, les groupes communautaires et les campeurs se concertent pour s’entendre sur les points suivants :
– Fixer un nombre maximum de tentes par petits campements ;
– Identifier des sites adéquats ;
– Établir des mesures de sécurité de base avec l’aide du Service d’incendies de Montréal (SIM) ;
– Prévoir des visites régulières des services sociaux, notamment du CIUSSS et des groupes communautaires.
« Ce qu’on propose aujourd’hui, c’est une solution rapide et responsable pour répondre aux problèmes de sécurité soulevés par ces campements. Mais à long terme, il faut que le gouvernement s’attaque à la racine du problème : la crise du logement. Les solutions, on les connait : mettre en place un registre des loyers, interdire les rénovictions, mais aussi investir dans le logement social et abordable pour garantir un toit à tout le monde. Le gouvernement ne pourra pas constamment nier la crise et pelleter le problème par en avant. Il est temps que la CAQ se réveille et présente un plan pour régler cette crise », conclut Alexandre Leduc.
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