« Nous, nous avons fait nos devoirs. Nous avons déposé en décembre dernier au gouvernement des propositions pour régler les problèmes du réseau de la santé, problèmes qui deviennent de plus en plus criants à cause de ses multiples réformes. Cinq mois plus tard, on ne connaît toujours pas les intentions du gouvernement. La seule conclusion à laquelle on peut arriver c’est que le gouvernement veut gagner du temps et nous imposer notre prochaine convention collective par décret, ce qui est un frein à la négociation. Il veut nous berner et berner les Québécoises et les Québécois », a ajouté la présidente de la FIQ.
« Pendant que le réseau de la santé subit une crise sans précédent, que de nouvelles compressions de plus d’un milliard cette année viendront affecter la qualité des soins et des services et que des postes seront abolis, les représentants du ministère de la Santé préfèrent nous entretenir de banalités. C’est une attitude et une stratégie cyniques. Nous, on souhaite travailler pour améliorer la qualité et la sécurité des soins pour les patient-e-s, pour améliorer les conditions d’exercice des professionnelles en soins », a poursuivi Régine Laurent.
« On demande au ministre de la Santé de faire preuve de leadership, pas juste dans le brassage de structures, mais pour régler les vrais problèmes qui touchent les patient‑e‑s. Il doit d’intervenir auprès de ses négociateurs pour que cesse cette mauvaise comédie. S’il veut vraiment négocier comme il l’affirme publiquement, qu’il fasse cesser le niaisage, qu’il présente ses offres et qu’il commence à penser aux patient-e-s », a conclu Régine Laurent.