À l’heure actuelle, les centres de la petite enfance (CPE) sont limités à offrir des places réservées aux enfants vulnérables - appelées places protocoles - référés par les établissements de santé. Selon la FIPEQ-CSQ, il faudrait permettre aux CPE d’offrir de telles places à des organismes communautaires tels les centres d’hébergement pour femmes. Quant aux milieux familiaux régis et subventionnés, ils n’ont tout simplement pas la possibilité de signer de protocole avec les établissements de santé et donc d’offrir des places réservées aux enfants vulnérables.
« Il faut donner plus de flexibilité au réseau de la petite enfance pour les places protocoles. Le modèle actuel ne permet pas de rejoindre suffisamment les enfants vulnérables et nous sommes d’avis que des initiatives locales devraient être encouragées », a soutenu Mme Grenon.
Les services éducatifs de qualité comme filet social
La sécurité et le développement global de tous les enfants du Québec devraient être des priorités nationales. Or, à l’heure actuelle, il existe de grandes disparités entre les différents services de garde publics ou privés en ce qui a trait à la sécurité des enfants, à la qualité et au nombre de plaintes reçues.
« Les services éducatifs régis et subventionnés répondent à des exigences très strictes en termes de santé et de sécurité des enfants et bénéficient de certaines allocations pour venir en aide aux enfants les plus vulnérables. Renforcer les services éducatifs régis et subventionnés et permettre à plus de familles d’y avoir accès constitue pour nous une mesure de prévention importante » termine Mme Grenon.
Pour consulter le mémoire déposé par la FIPEQ-CSQ à la Commission spéciale sur les droits des enfants et la protection de la jeunesse, cliquer ici.
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