« Nous sommes dans une situation sans précédent et ce sont les personnes aînées qui sont le plus à risque. Les récents décès des personnes aînées dans une résidence nous le démontrent clairement. Le premier ministre demande avec raison aux aînés de ne plus sortir de leurs unités locatives. C’est donc injuste que les aînés en payent les frais, en plus de souffrir d’isolement », soulève Lise Lapointe, présidente de l’AREQ.
Des « frais cabaret » qui montent vite
Pour manger dans leurs unités locatives, les résidents doivent souvent débourser des « frais cabaret », soit entre 4 et 7 $ par repas pour la livraison. Si une personne veut manger chez elle, deux repas par jour, pendant 7 jours, la facture peut augmenter rapidement, et ce ne sont pas toutes les personnes aînées qui en ont les moyens. Plusieurs restaurants offrent même la livraison gratuite considérant les circonstances, alors qu’ils doivent payer les livreurs et l’essence.
« Alors que toute la société, les entreprises et les individus doivent faire des sacrifices considérables pour lutter contre la pandémie COVID-19, il est malheureux de s’imaginer que des résidences pour aînés profitent de la situation en facturant des frais de livraison. Nous faisons donc appel au sens de l’éthique de la part des gestionnaires de ces résidences », ajoute Mme Lapointe.
Enfin, l’AREQ tient à réaffirmer l’importance que l’ensemble des citoyennes et citoyens contribuent à l’effort collectif demandé par le gouvernement du Québec pour freiner la propagation de la COVID-19. Elle applique rigoureusement les directives gouvernementales et en assure la diffusion auprès de ses membres.
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