Après avoir multiplié les compressions dans les services en CHSLD et à domicile, entre autres, et avoir chamboulé le réseau au grand complet avec son projet de loi 10, le ministre veut maintenant recenser les bonnes pratiques. « Il devrait surtout évaluer les dégâts réels et bien concrets que ses politiques ont engendrés pour la population et leurs effets négatifs sur la santé mentale du personnel du réseau, s’indigne la présidente. Autrement dit, après avoir exercé le rôle de pyromane depuis son arrivée en poste, il voudrait maintenant avoir le rôle de pompier. Nous avons toutes les raisons d’être sceptiques. »
L’APTS ne participera à aucune démarche sans avoir reçu au préalable la garantie qu’il ne s’agit pas d’un simple exercice de relations publiques. « Pas question pour l’APTS de se prêter à une démarche qui demandera encore au personnel d’en faire plus avec moins, alors que les niveaux de détresse psychologique sont très préoccupants chez nos membres. Nous voulons également que le ministre s’engage à réinvestir sérieusement dans les services à la population », de conclure Carolle Dubé.