Hier, lors d’une séance de séance de négociation en présence du conciliateur, les clauses concernant la sous-traitance et le régime de retraite ont été effleurées, mais l’employeur a proposé des reculs sur ces questions par rapport à la convention collective actuelle. Puis Bombardier n’a toujours pas répondu à l’ensemble des demandes syndicales, notamment celles ayant trait à plusieurs clauses à incidence monétaire, dont les salaires.
Devant ce que les syndiqué-es considèrent comme un affront, ils ont décidé de dresser des lignes de piquetage devant l’usine, en conformité avec le mandat de grève qu’ils avaient voté à 95,5 %, le 27 octobre. Le président du syndicat, Mario Lévesque, a toutefois mentionné que celui-ci était prêt à poursuivre les négociations en présence du conciliateur, mais à la condition, cette fois, que l’employeur démontre davantage de bonne volonté.
Sans contrat de travail depuis le 30 septembre 2011, les négociations ont constamment traîné en longueur, ce qui a, bien sûr, provoqué l’ire des travailleurs. Le syndicat s’était montré disposé à négocier aujourd’hui et demain, puis avait proposé des séances de conciliation durant toute la fin de semaine, s’il le fallait. Mais il ne s’attendait guère à une telle rebuffade au cours de la rencontre d’hier.