« Les deux sections locales ont même déjà approuvé l’entente en assemblée générale. Par contre, le conseil administratif n’est pas parvenu à faire approuver ces ententes par le conseil municipal de Rouyn-Noranda. Cette entente est cependant juste et nécessaire ! Les deux conventions collectives sont échues depuis le 31 décembre 2018 », d’expliquer Marjolaine Boutin, conseillère syndicale du SCFP.
Les parties se sont entendues pour rattraper un sérieux retard monétaire pour ces salariés, car ils avaient reçu moins que l’IPC pour les années 2013 à 2018. Il fallait aussi obtenir la parité avec les conditions salariales de catégories d’emploi similaires dans d’autres villes comparables à la Ville de Rouyn, comme Val-d’Or ou Amos.
« Par exemple, en 2018, pour la même catégorie d’emploi pour nos membres salariés au comptoir de prêt au maximum de l’échelle salariale, on retrouve un retard de 56 % comparativement à la Ville de Val-d’Or et un retard de 35 % comparativement à la Ville d’Amos. Nos membres salariés du service technique assument un retard de 20 % comparativement à la Ville D’Amos et un retard de 19 % comparativement à la Ville de Val-d’Or », d’ajouter la conseillère syndicale.
Le syndicat déplore le comportement de la Ville de Rouyn-Noranda face aux membres du SCFP qui sont affectés à un service public important pour les citoyens de Rouyn-Noranda.
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