« Nous entrevoyons avec optimisme la négociation d’une nouvelle entente pour nos professionnels de la fonction publique. Ils ont largement contribué à assainir les finances du Québec au cours des dernières années. Leur apport précieux au bon fonctionnement des institutions québécoises, malgré l’appauvrissement dont ils sont victimes depuis les années 80, doit enfin être reconnu. Il mérite davantage de respect, de valorisation et de reconnaissance », indique Line Lamarre, présidente du SPGQ.
Le Québec offre tous les signes d’une excellente santé financière : il compte sur des surplus estimés à près de 4,5 milliards $ et des hausses salariales moyennes qui se situent autour de 6 % par an. Le SPGQ estime donc le moment propice pour faire reconnaître la multitude de gestes posés par les professionnels de l’État liés à l’éducation, à la santé, à la culture, à la langue, à l’environnement, à la sécurité, aux infrastructures, aux services financiers, à l’aménagement du territoire et au divertissement.
« Début octobre, le SPGQ a eu des échanges constructifs, empreints d’ouverture et de compréhension, avec M. Christian Dubé, président du Conseil du trésor. Ce dernier s’est montré sensible à certains enjeux soulevés par le SPGQ, dont celui de la discrimination salariale vécue par nos professionnelles, surtout celles travaillant dans les milieux de la culture et de l’enseignement supérieur. En travaillant de concert avec M. Dubé, nous sommes confiants de briser le cycle d’appauvrissement qui afflige nos membres depuis 40 ans », ajoute la présidente du SPGQ.
Le personnel professionnel de l’État accuse un retard de rémunération globale d’environ 20 % avec les entreprises publiques et les administrations fédérale et municipales. Le SPGQ s’attend donc, pour la future négociation, à des gestes qui iront dans le sens de compensations adéquates pour freiner l’écart salarial avec les autres professionnels, endiguer la discrimination salariale et tenir compte de la hausse du coût de la vie.
« Souvent invisibles et peu reconnus, les professionnels du gouvernement du Québec veillent sans relâche à la qualité de l’eau, de l’air, de la terre, des aliments, tout en jouant un rôle de premier plan dans la mise en valeur des créateurs d’ici et d’ailleurs, la lutte contre l’évasion et l’évitement fiscal, la sécurité de nos infrastructures - qu’elles soient de béton ou numérique -, l’enseignement supérieur et bien d’autres. Leur contribution à la stabilité, à la planification, au respect, au rayonnement et à la santé de nos institutions mérite une reconnaissance adéquate, à la hauteur de leurs responsabilités », conclut Mme Lamarre.
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