« C’est toujours la même cassette. Dans les faits, les services publics et les employé-es sont sous pression depuis plus de 20 ans au Québec », rappelle Jacques Létourneau, président de la CSN. En effet, rappelons-nous les sacrifices provoqués par l’atteinte du déficit zéro sous Lucien Bouchard, la « réingénierie » de Jean Charest, les départs massifs à la retraite et les fermetures d’hôpitaux de soins de courte durée.
« La CSN reconnaît l’état dans lequel sont les finances publiques. Cependant, la réalité, c’est qu’il y a de l’argent, il y a des moyens, mais que le gouvernement choisit de renoncer à ses sources de revenus. Pensez, par exemple, au taux d’imposition anémique des entreprises, à leurs subventions et aux paradis fiscaux », martèle Jacques Létourneau.
Les libéraux vont rapidement comprendre que les Québécoises et les Québécois voient rouge lorsqu’on s’attaque à leurs services publics durement acquis. Et la CSN fera échos à leur mécontentement.