« Au lieu de prendre ses responsabilités et d’imposer des cibles de réduction d’émissions d’arsenic claires, le ministre Charette pellette la responsabilité dans la cour de la Fonderie Horne. Il cherche à s’acheter du temps au lieu de poser des actions concrètes. Or, ce n’est pas à la fonderie de fixer ses propres cibles de réduction d’émissions d’arsenic, c’est au ministère de le faire. Après six mois de silence et d’inaction de la part du gouvernement caquiste, les gens de Rouyn-Noranda ont des attentes élevées. Cette annonce est un petit pas en avant, mais c’est trop peu, trop tard », déplore Mme Lessard-Therrien.
Pour la députée solidaire, non seulement le ministre Charette manque de leadership dans le dossier de l’arsenic, mais il reste également vague sur les cibles de réduction des émissions à atteindre par la Fonderie Horne, alors qu’il s’agit pourtant du coeur du problème.
« J’aimerais savoir quelles sont les attentes précises du MELCC à l’égard de la Fonderie, et sur quels critères le ministre va se baser pour évaluer si le plan proposé est assez audacieux. Là-dessus, M. Charette reste muet. Bien sûr, il veut réduire l’exposition de la population, mais à quelle hauteur ? On ne peut pas résoudre la crise de l’arsenic à coups d’essais-erreurs. Fixons-nous des cibles et planchons ensuite sur des solutions concrètes pour les atteindre », conclut Émilise Lessard-Therrien.
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