« Leur façon d’aborder les relations de travail, c’est vraiment n’importe quoi ! Un jour l’employeur déclare un lock-out, le lendemain il nit qu’il y a lock-out. Il garde les portes de la succursale bien cadenassées pendant plus d’une semaine et ensuite il nous donne un horaire de travail. Ils n’ont visiblement aucun respect pour les travailleuses », a déclaré Manon Bienvenue, présidente du SCFP 5051.
En plus de l’avis de grève, une requête de mauvaise foi sera déposée aujourd’hui.
« Nous sommes convoquées devant le conciliateur vendredi. Nous avons bien hâte de les entendre », a ajouté la présidente du Syndicat des travailleuses du Club optimiste Laflèche, affectées au mandat de la SAAQ de la région de Saint-Hubert.
Les sept travailleuses du SCFP 5051 avaient déjà une entente de principe avec l’employeur en décembre et même une date de signature, mais l’employeur a décidé qu’il ne voulait plus signer la convention collective.
« Ces agissements n’ont aucun bon sens ! Tout le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) appuie ses travailleuses et ne les laissera pas tomber devant cet employeur malhonnête », a indiqué Lucie Levasseur, présidente du SCFP Québec.
Les éléments en litige sont l’organisation de l’horaire de travail et le temps accordé pour l’ouverture et la fermeture de la succursale ainsi que la rétroactivité.