Début du procès
Le début des audiences à la Cour du Québec, pour les plaintes reliées à ce dossier, débuteront le mardi 4 avril. Mme Fournier indique : « Quatre règlements de la Loi sur la santé et la sécurité du travail n’ont pas été respectés et nous en ferons la démonstration devant le juge. Nous voulons donner le message clair qu’on ne joue pas avec la sécurité des élèves et du personnel de nos établissements. Nous considérons qu’à cet égard, la Commission scolaire des Chic-Chocs a été négligente. »
Rappelons que c’est à la suite de l’intervention du STEEQ-CSQ que la Commission scolaire des Chic-Chocs a admis que les entrepreneurs privés ayant percé des trous dans les murs et les plafonds avaient libéré de la poussière d’amiante dans l’air alors que des enfants et des membres du personnel étaient présents.
Amiante dans les immeubles
Le président de la Fédération du personnel de soutien scolaire (FPSS-CSQ), Éric Pronovost, précise : « Il y a encore trop d’amiante dans nos établissements qui ont été construits avant 1980. Malheureusement, on tolère encore qu’il y en ait sur certaines poutres d’acier, autour de certains tuyaux, dans certaines tuiles de plancher et dans certains murs et plafonds. Nous avons besoin d’un sérieux coup de barre du ministre de l’Éducation pour régler ce problème une fois pour toutes. »
Vétusté des établissements
Mme Fournier a été outrée lorsqu’elle a consulté le document sur la vétusté des établissements. « La Commission scolaire des Chic-Chocs récolte une moyenne décevante, avec cinq établissements en très mauvais état, dix-huit en mauvais état et seulement cinq qui reçoivent une note satisfaisante », dit-elle. D’ailleurs, le président de la FPSS-CSQ précise que les sommes annoncées par le ministre libéral responsable de la région de la Gaspésie pour la réfection des bâtiments sont insuffisantes. « Les besoins sont gigantesques ; on a trop longtemps coupé les budgets reliés à l’éducation et c’est ce que nous obtenons. L’argent qui sera octroyé à la Commission scolaire des Chic-Chocs ne répondra pas à tous les besoins de nos milieux. J’invite le ministre à faire le tour des écoles de la région dont il est responsable pour le constater. »
À l’heure où le gouvernement annonce des investissements pour la réfection de ses écoles et centres à la grandeur de la province, M. Pronovost conclut : « Le gouvernement pourrait également faire des économies importantes dans toutes ses commissions scolaires s’il octroyait les travaux d’entretien et de réparation au personnel de soutien, car nous coûtons de deux à trois fois moins cher que les sous-traitants et nous connaissons les particularités de nos établissements.