« Un groupe fait à nouveau la démonstration que la culture du viol a des impacts concrets sur la vie des femmes et des filles au Québec. Cette fois-ci, ce sont des jeunes filles du secondaire qui ont sonné l’alarme quant aux réalités qu’elles vivent dans les écoles et comment elles sont traitées lorsqu’elles osent dénoncer. Le gouvernement doit tenir compte de ces témoignages. Il est plus que temps d’agir et sur plusieurs plans », indique Gabriel Nadeau-Dubois.
Le Comité contre les violences sexuelles dans les écoles a proposé une panoplie de solutions avec lesquelles Québec solidaire est d’accord.
« D’abord, le ministre doit s’assurer que les ressources sont au rendez-vous pour offrir cet automne dans les écoles des cours d’éducation sexuelle de qualité offerts par des personnes qualifiées. Sébastien Proulx devrait aussi s’engager à mettre en place un projet de loi-cadre pour l’école primaire et secondaire comme l’a fait la ministre Hélène David pour le réseau supérieur d’éducation. Ce projet de loi permettrait d’appuyer et d’encadrer les écoles dans le traitement des dénonciations d’agressions sexuelles et la prévention de celles-ci », explique le député solidaire.
M. Nadeau-Dubois questionnera le ministre Proulx précisément sur cet enjeu, jeudi en après-midi, dans le cadre de l’étude des crédits en éducation lors d’une commission parlementaire.
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