« Cette loi donne la possibilité au gouvernement d’exiger un développement optimal de nos ressources minières plutôt qu’une exploitation d’un territoire colonisé. Il reste maintenant aux différents gouvernements qui se succéderont au cours des prochaines décennies à avoir le courage d’utiliser les moyens à leur disposition pour que les Québécois se fassent respecter des multinationales qui exploitent notre sol. Nous espérons que les minières changeront leur perspective et accepteront de bon cœur d’augmenter la transformation effectuée en sol québécois », estime le directeur québécois du Syndicat des Métallos, Daniel Roy.
En vertu de la nouvelle Loi, dès qu’un nouveau projet minier se met en branle, les compagnies devront s’interroger sur la possibilité de transformer ici. Il en sera de même 20 ans après la mise en exploitation. « Tous les projets ne s’y prêteront pas. Mais les compagnies ne pourront plus écarter la transformation du revers de la main sans autre analyse. Comme Québécois, la transformation de nos ressources est la meilleure façon de tirer profit de nos ressources », ajoute Daniel Roy, rappelant qu’une augmentation de seulement 10 % de la transformation métallique pourrait se traduire par la création de 7500 emplois directs.