En septembre 2014 disparaissaient 43 étudiant.e.s de l’École normale rurale d’Ayotzinapa au Mexique, probablement enlevés et torturés par la police. Le 23 avril dernier, l’Assemblée nationale a adopté à l’unanimité une motion reconnaissant l’importance de mener une enquête complète et transparente afin que les responsables de la disparition des 43 étudiant.e.s soient portés devant la justice.
Selon le député, les actions des forces policières mexicaines des derniers jours sont en lien avec la mobilisation de la société civile mexicaine dans ce dossier.
Ces derniers jours, plusieurs organisations mexicaines ont dénoncé le harcèlement qu’elles subissent de la part des forces de l’ordre. D’autres étudiant.e.s de la même école ont été arrêtés arbitrairement. Plus de 1 000 policiers fédéraux sont postés en permanence près de l’école. Ces policiers ont aussi attaqué un autobus avec à bord des étudiant.e.s et des membres des familles des 43 étudiant.e.s. Cette attaque a fait plusieurs blessés
« Le gouvernement du Québec ne peut rester les bras croisés devant ces atrocités. Les élections au Mexique ont lieu ce dimanche. Ces actions visent à terroriser les opposants du gouvernement et n’iront qu’en s’accélérant si des pressions internationales ne sont pas faites. Je demande à la ministre des Relations internationales Christine St-Pierre de faire pression auprès du gouvernement mexicain, avec qui le Québec a plusieurs liens économiques et commerciaux, afin que la situation cesse immédiatement », termine M. Khadir.