Tout au long de l’hiver et du printemps, tant la FSE que l’APEQ ont présenté et argumenté de bonne foi l’ensemble des demandes des enseignantes et enseignants en vue du renouvellement des conventions collectives. La partie patronale a présenté son argumentaire reposant sur une volonté de contrôle de la profession enseignante et de compressions massives dans les milieux, notamment en ce qui concerne la taille des groupes et les services aux élèves en difficulté. Près d’une quarantaine de rencontres de négociation ont eu lieu depuis le début des travaux.
« La semaine dernière, la partie patronale nous a présenté un nouveau dépôt précisé, encore pire que le dépôt de décembre dernier. C’est l’illustration même que le gouvernement fait complètement fi du travail qui s’est fait aux tables de négociation et ne recherche que la provocation. Il devient clair qu’avec la donne actuelle, il faut maintenant faire intervenir un médiateur dans l’expectative que les travaux avancent réellement vers l’obtention d’un règlement négocié », ont déclaré Mme Josée Scalabrini, présidente de la FSE, et M. Richard Goldfinch, président de l’APEQ.
Parce que les enjeux de réussite sont majeurs, les enseignantes et enseignants réclament une réduction de la taille des groupes, notamment en considérant la présence ou l’intégration des élèves en difficulté. Le personnel enseignant demande aussi davantage de ressources et de services pour les élèves les plus vulnérables, ainsi que la reconnaissance de leur expertise et de leur autonomie professionnelle.