Dans cette lettre intitulée « Pourquoi je n’ai pas porté plainte, madame la ministre » , les 300 exécutantes d’associations étudiantes et de groupes étudiants soutiennent quatre témoignages anonymes de jeunes femmes ayant refusé de porter plainte contre des membres du corps enseignant.
Les leaders étudiantes sont souvent en première ligne lorsque vient le temps de recevoir un dévoilement d’inconduite sexuelle à l’Université de Montréal. Or, elles voient elles aussi l’effet dissuasif sur les victimes du processus disciplinaire archaïque de l’Université de Montréal où les membres du corps professoral sont jugés et jugées par des pairs à huis clos.
Avec cette lettre ouverte ces 300 femmes affirment haut et fort qu’elles en ont assez du processus disciplinaire en place et elles demandent à la ministre Hélène David d’agir, notamment en appelant le projet de loi 234 modifiant la Charte de l’Université de Montréal afin de permettre la mise en place d’un processus équitable, juste et transparent.
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