L’AQLPA se réjouit du dépôt de 30 000 lettres de citoyens interdisant aux gazières l’accès à leur propriété
Saint-Léon-de-Standon, le 17 avril 2012 - L’Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique (AQLPA) se réjouit du dépôt de 30 000 lettres de citoyens qui informent le gouvernement du Québec de leur décision d’interdire l’accès à l’industrie gazière sur leur propriété. Rappelons qu’en vertu des articles 65, 170 et 235 de la Loi sur les mines du Québec, une entente à l’amiable avant toute activité d’exploration doit être établie entre le propriétaire et la compagnie. En exprimant clairement leur refus de négocier, les citoyens bloquent pratiquement les activités des sociétés gazières en plus de démontrer de manière éclatante la position d’une grande majorité de citoyens. « Il est évident qu’il n’y a pas d’acceptabilité sociale pour les gaz de schiste au Québec comme le demande la Loi sur le développement durable avant d’autoriser tout projet industriel » tranche André Bélisle, président AQLPA.
L’AQLPA rappelle que les rapports scientifiques ne cessent de s’accumuler et sont déjà suffisamment concluants pour qu’on rejette la filière du gaz de schiste au Québec. C’est également aujourd’hui que l’Agence de protection environnementale des États-Unis (EPA) doit annoncer la première règlementation nationale pour s’attaquer aux problèmes de pollution de l’air (émanations, smog et émissions de méthane) en provenance des sites d’exploitation du gaz de schistes.
L’AQLPA participe activement depuis 2009 dans ce dossier afin d’obtenir un vrai moratoire et plus de transparence sur cette filière controversée. Les rapports scientifiques et économiques, les rapports ministériels tant des États-Unis qu’ailleurs dans le monde sont déjà suffisamment concluants pour qu’on cesse de dépenser l’argent public pour ce projet insensé. L’AQLPA constate avec enthousiasme la force et la vigueur dont font preuve les mouvements citoyens et continue à les appuyer dans leurs démarches.