« Les enseignantes et les enseignants sont insultés de l’attitude du gouvernement, tant aux tables de négociation que dans l’espace public », a déclaré Patrick Bydal, vice-président à la vie politique de la FAE. « Il y a quelques jours, le premier ministre Legault avait déclaré qu’il ferait tout en son pouvoir pour que les élèves du Québec retournent en classe ; force est de constater que cela ne s’est pas produit. Si le chef d’État souhaite réellement faire cesser la grève générale illimitée des profs de l’école publique québécoise, il n’a qu’à enfin tenir parole et faire de l’éducation sa priorité en donnant aux enseignantes et aux enseignants du Québec les moyens d’effectuer leur travail. »
Bien que les discussions à la table de négociation aient été plus productives pendant la journée de lundi, la FAE demeure prudente et jugera l’arbre à ses fruits. Les pourparlers aux tables de négociation se poursuivent donc aujourd’hui à Québec. La FAE espère toujours parvenir à une entente de principe d’ici les Fêtes et compte sur le gouvernement pour y parvenir dans les prochains jours. À défaut de quoi, la FAE devra convoquer ses instances pour discuter de la suite des choses après les vacances des Fêtes.
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