La FIQ et la FIQP estiment que, depuis le début de la pandémie, le gouvernement a tourné le dos aux professionnelles en soins. « On a dénoncé, on a demandé, on a proposé et on a lutté pour la santé de nos patients. Maintenant, c’est le temps d’exiger. Les professionnelles en soins veulent exercer leur profession sans y laisser leur peau, elles exigent que le gouvernement s’attaque au cœur des problèmes du réseau de la santé », indique Nancy Bédard, présidente de la FIQ.
Plus précisément, la FIQ et la FIQP exigent du gouvernement des milieux de travail sécuritaires, une rémunération à la hauteur des risques qu’elles encourent, la fin des arrêtés ministériels et le retrait du projet de loi no 61. Le gouvernement doit mettre fin aux conditions inhumaines dans lesquelles il a plongé ses travailleuses de la santé.
« L’inhumain, on le vit avec nos patients à qui on ne peut pas offrir la qualité de soins pour laquelle on est formées ou avec une gestion qui ne se soucie pas qu’on ait une famille. Des conditions inhumaines, c’est nous envoyer au front sans le matériel de protection nécessaire. C’est nous faire miroiter des primes, et qu’en bout de ligne, ces primes soient minimes et inéquitables. L’inhumain, on le vit avec ce gouvernement qui fait des compromis même avec la démocratie et qui impose son pouvoir de façon abusive, que ce soit par les arrêtés ministériels ou son projet de loi no 61 ! Il faut impérativement redonner leurs droits aux professionnelles en soins », dénonce madame Bédard.
Mettons fin à l’inhumain.
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