Pour la FSSS-CSN, les compressions budgétaires exigées chaque année ont un impact direct sur l’accessibilité aux services pour la population. La visite du ministre Barrette à l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont intervient alors que nous apprenions cette semaine que le CIUSSS de l’Est-de-l’Île-de-Montréal devra subir de nouvelles compressions qui toucheront les services.
La FSSS-CSN dénonce d’ailleurs la mauvaise gestion des fonds publics dans le dossier de la nouvelle urgence. En effet, la mauvaise planification lors de la création des plans de la nouvelle urgence obligera le département de la radiologie à dépenser plus de 150 000$ par année pour effectuer le même nombre d’examens qu’avant les travaux. De plus, la mauvaise planification a obligé le département à procéder à l’ajout d’une nouvelle salle d’examen au coût de plusieurs centaines de milliers de dollars alors que les salles d’examen actuelles ne sont pas utilisées à pleine capacité.
« Avec les compressions des dernières années, plusieurs postes ont été abolis et laissés vacants à l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont. On ne peut s’imaginer que le CIUSSS parviendra à aller couper plus de 7 millions dans ses budgets sans que cela ait un impact sur les services que nous donnons chaque jour », lancent les deux présidents des syndicats FSSS-CSN de l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont, Mathieu Beaudry et Marc Cuconati.
« Au CIUSSS de l’Est-de-l’Île-de-Montréal comme dans les autres établissements de santé et de services sociaux, les compressions réduisent l’accessibilité aux services. À plusieurs endroits, on a vu une augmentation des listes d’attente dans plusieurs services en raison des compressions. Des postes sont coupés pendant que la population reçoit moins de services, c’est cela la conséquence de l’austérité libérale », de conclure Luc Bastien, vice-président régional de la FSSS-CSN.