Tiré du site de Greenpeace Canada.
La décision émise par le tribunal envoie un message clair aux entreprises qui attaquent outrageusement les principes fondamentaux de la démocratie. Elle constitue aussi une bonne nouvelle pour la protection des forêts !
Dans sa décision, le juge Jon S. Tigar explique que les “discours des défendeurs sont l’expression d’une opinion ou de différents points de vue qui constituent un élément essentiel de notre démocratie”. Il précise que “les publications de Greenpeace se basent sur des faits ou des données scientifiques”, et ajoute que “le tribunal n’est pas l’endroit approprié pour résoudre les désaccords scientifiques de ce genre”.
Depuis le printemps, Vous avez été nombreux à nous soutenir à travers une mobilisation internationale pour la défense des forêts et de la liberté d’expression. Ce sont aussi plus de 200 auteurs français et internationaux qui nous ont rejoints pour défendre à nos côtés la liberté d’expression de la société civile et notre droit à faire campagne pour la protection des forêts. Suite à cette mobilisation, le groupe Hachette, géant de l’édition et client de Résolu, s’est engagé à son tour aux côtés de Greenpeace.
La décision de justice du 16 octobre 2017 va dans le bon sens, mais notre lutte pour la liberté d’expression se poursuit au Canada où le géant de l’exploitation forestière a intenté une poursuite de 7 millions de dollars devant un tribunal de l’Ontario en 2013. À l’époque, la province de l’Ontario n’avait pas encore adopté de lois visant à empêcher les poursuites-bâillons, alors que de telles lois existaient déjà dans la province de Québec – où se trouve le siège principal de Résolu et où la plus grande partie de ses activités d’exploitation forestière contestées ont eu lieu.
Le temps est venu pour Résolu d’abandonner toutes ses poursuites contre Greenpeace et de développer des solutions d’exploitation qui soient respectueuses des droits des communautés autochtones et qui garantissent la survie des espèces menacées comme le caribou.
On ne se taira pas : merci de partager cet article et de rester mobilisés à nos côtés ! Résolu doit comprendre que les voix de la société civile sont essentielles et ne peuvent pas être supprimées à coups de millions de dollars. Nous ne ferons aucune concession pour la liberté d’expression et la défense des forêts.
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