« Il est complètement faux de dire que le syndicat n’a rien fait pour contrecarrer la situation, souligne le président du syndicat des travailleurs du chantier naval de Lauzon inc. (CSN), Gaétan Sergerie. Depuis plus d’un an, des actions ont été entreprises pour endiguer le problème. Les membres d’un comité réunissant les quatre syndicats de la compagnie se rencontrent d’ailleurs toutes les semaines à ce sujet », ajoute-t-il.
« Il aurait été intéressant que l’auteur de la plainte s’adresse à son syndicat au sujet de ses appréhensions, ajoute pour sa part le président du syndicat de la sûreté industrielle (CSN), Pierre Fortier. Il aurait constaté que nous avions pris tous les moyens nécessaires en fonction de la situation existante. »
Un plan de francisation dont l’application est progressive a d’ailleurs été mis en place au sein de l’entreprise. « Le gouvernement supervise la mise en œuvre de ce plan, qui est déjà entamée par des actions visibles et concrètes. L’employeur a jusqu’en 2015 pour s’y conformer », souligne le président de la Fédération de l’industrie manufacturière, Alain Lampron.
Rappelons que la CSN défend résolument le droit de travailler en français dans les entreprises au Québec. Elle prône notamment le renforcement des comités de francisation dans les entreprises et l’élargissement du rôle de l’Office québécois de la langue française afin qu’il puisse être plus proactif auprès de toutes les PME.