Jusqu’ici, l’histoire a su retenir l’intervention parfois déterminante de religieux, de religieuses, tenants de la théologie de libération, des gens d’église, parfois haut gradés, qui ont agi dans le sens de la justice sociale. Certains ont même contribué aux factions dites révolutionnaires. Sur notre site Web, si vous allez au menu de la Saison 2, vous pourrez visionner une émission relatant le parcours de Clotilde Bertrand, une ex-religieuse progressiste qui a été torturée au Chili.

Chez nous, de nombreux groupes populaires ou communautaires, d’innombrables personnes indigentes ou mal loties, ont pu cotôyer des « prêtres ouvriers », militants non violents toujours disponibles, jamais contrôlants. On a également ces religieuses que l’on a remarqué dans certains dossiers chauds dont, récemment, la lutte du Mont-Carmel. Autre beau cas, celui-là au menu de la Saison 6, il y a cette émission sur Normand Guimond, un ex-religieux qui fut socialement essentiel dans le sud-ouest de Montréal.

Prenons le cas de St-Jérôme, une capitale régionale ayant une solide tradition ouvrière. Si ce n’est plus cette « ville de shops » ayant vu éclore l’aventure de Tricofil, de nombreuses gens gardent encore aujourd’hui, un excellent souvenir de Jacques Grand’Maison. Personnage complexe devenu théologien émérite à l’Université de Montréal, il a, en même temps, oeuvré auprès des démunis et a dénoncé les injustices de la société. Aujourd’hui, malgré sa cinquantaine d’ouvrages publiés chez Fides et son grade de chanoine dans l’église catholique, il est passé à l’histoire québécoise comme homme de progrès. D’ailleurs ce titre de « chanoine », c’est-à-dire de « monseigneur », l’agaçait souverainement.

Ferrisson vous propose aujourd’hui un nouveau document sur cet homme de justice décédé en 2016. Cette fois, il s’agit de présenter un regroupement ad hoc appelé « Les personnes amies de Jacques Grand’Maison » qui travaille à la mise sur pied d’une institution universitaire devant porter le nom de « Chaire Jacques Grand’Maison ». Ces gens ont confié à Paul-André Boucher, alias Monsieur Tricofil (un ami de longue date de Jacques Grand’Maison), la présidence de leur organisme.

Bref, Productions Ferrisson, notamment ses membres qui ont connu Jacques Grand’Maison, sont heureux de vous présenter ce nouveau document vidéo.

Bon visionnement.

Si vous désirez voir ou revoir les émissions précédentes que nous avions réalisées à son sujet :
Jacques Grand’Maison, théologien et sociologue
Jacques Grand’Maison, tourné vers l’avenir

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