L’entente de principe est intervenue le 20 avril dernier au terme de huit séances de négociation. La convention collective précédente était échue depuis le 31 décembre 2015. Les deux parties se sont entendues sur des solutions innovatrices dans le cadre d’un processus respectueux et efficace.
La convention collective d’une durée de cinq ans permet d’ajuster certaines primes, d’augmenter la contribution aux REER de 0,25 % en 2019 et du même pourcentage en 2020. Une clause pour étudier la possibilité d’instaurer le RRFS-FTQ (régime de retraite à financement salarial) a été introduite, en plus de l’horaire de travail de quatre jours et demi à l’année. Des augmentations salariales de dix pour cent au total pour les cinq ans ont été obtenues pour les syndiqués.
« La négociation s’est conclue dans le respect de la capacité de payer des citoyens, tout en protégeant le pouvoir d’achat des employés. L’équilibre, il est là : pas besoin du pacte fiscal prôné par certains maires de l’Union des municipalités du Québec. Des ententes négociées équitablement assurent une paix sociale en plus d’une reconnaissance envers des employés qui sont fiers de servir la population », a expliqué Mario Lamontagne, conseiller syndical au Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP).
Madame Johanne Bourdon, présidente du syndicat, était très heureuse des résultats de cette ronde de négociation. « On a eu des échanges francs, honnêtes et de bonne foi avec les représentants de la municipalité. Nos membres sont satisfaits de cette entente ».