« On a bien sûr connu des divergences sur la façon de mener nos combats, mais un homme qui dédie sa vie entière à la défense des travailleurs, des pauvres, des chômeurs et des accidentés du travail ne peut qu’inspirer les jeunes et les moins jeunes dans leur détermination à construire une société basée sur la justice sociale, sur une juste répartition de la richesse », a ajouté le dirigeant syndical.
« Étant originaire de Murdochville, j’ai vu, très jeune, des hommes et des femmes se battre contre la police provinciale et les hommes de main de Duplessis pour le droit à la syndicalisation. Les luttes, auxquelles ont participé Michel Chartrand et les autres leaders de cette génération, ont contribué à sortir la société québécoise de la grande noirceur et au renouveau du syndicalisme québécois. Ne serait-ce que pour cela, nous devons rendre hommage à cet homme au verbe coloré et à la détermination sans faille », a conclu Michel Arsenault.