« C’est une importante promesse faite aux Québécoises et aux Québécois que monsieur Trudeau brise ici et alignant sa politique à celle défendue précédemment par le gouvernement Harper. À la CSN, nous n’entendons certainement pas baisser les bras. Nous soutiendrons activement tous les acteurs qui souhaiteront s’organiser afin d’infléchir la position du gouvernement fédéral à cet égard, réagit le vice-président de la CSN, Jean Lacharité. Lorsque les sommes investies augmentent moins rapidement que les besoins, cela mène à des compressions budgétaires sur le terrain et cela, le réseau ne peut plus en prendre, pas plus que les salarié-es ».
La position du gouvernement Trudeau aurait pour conséquence de priver le Québec d’environ 9 milliards de dollars sur 10 ans, par rapport à la formule actuelle, alors que le réseau public a besoin d’un net réinvestissement, notamment dans les services sociaux, les services aux aîné-es ou encore en protection de la jeunesse.