« La FIQ réclame depuis des années que les IPS puissent poser des diagnostics et entreprendre certains traitements dans le cadre de leur champ de pratique comme cela se fait partout ailleurs au Canada. Un rôle plus grand aux IPS et aux professionnelles en soins permettrait d’assurer une meilleure prise en charge des patients, notamment ceux souffrant de maladies chroniques. C’est pourquoi nous nous réjouissons de la volonté du ministre de la Santé et des Services sociaux de vouloir élargir le champ de pratique des IPS. Le Québec doit rattraper son retard », a poursuivi Régine Laurent.
« On considère néanmoins que le ministre pourrait aller beaucoup plus loin. Tant et aussi longtemps que les médecins seront rémunérés à l’acte, le corporatisme médical sera toujours présent. Et tant et aussi longtemps que la pratique professionnelle des IPS demeurera sous la tutelle des médecins, nous serons confrontés à ce genre d’aberration. Le ministre a le pouvoir de corriger cette situation et nous lui demandons de le faire dans l’intérêt des patients et du réseau de la santé », a conclu la présidente de la FIQ.