Les négociations ont débuté en mars 2018 et jusqu’au printemps dernier le syndicat n’avait toujours pas reçu de retour de la part de l’employeur au sujet des matières à incidence monétaire.
Restant sans explications, le syndicat a débuté des moyens de pression et de visibilité afin de démontrer le sérieux de sa démarche et le bien-fondé de chacune des demandes. L’été a passé et au début septembre le syndicat n’avait toujours pas reçu de documents écrits de l’employeur concernant le volet monétaire. Ses réponses verbales aux demandes sont à l’effet que « c’est le même règlement des syndiqué-es qui s’applique… un point c’est tout ! »
Pour ajouter l’insulte à l’injure, à ce jour, l’employeur refuse toujours d’indiquer clairement s’il a reçu un mandat du Conseil du trésor tout en mentionnant que « ce n’est pas de nos affaires » d’obtenir cette information…
« Ce que nous avons constaté lors de la dernière séance de négociation, c’est la rigidité et la fermeture de l’employeur à considérer nos arguments. Ce dernier tente de nous faire reculer et d’abaisser nos conditions de travail uniquement parce que nous nous sommes syndiqués ! C’est inconcevable et ça démontre, à notre égard, une attitude méprisante » de dire Simon Poulin, président du Syndicat des techniciens (nes) de laboratoires de Héma-Québec CSN.
C’est dans ce contexte et en adoptant à 89% un mandat de grève générale illimité à être appliqué au moment jugé opportun, que les membres ont fait le choix de lutter pour l’obtention d’une première convention collective satisfaisante. « Nous espérons que l’employeur entendra notre appel d’ici la prochaine rencontre de négociation qui aura lieu le 8 novembre et qu’il se présentera à la table de négociation avec un réel mandat de négocier et une volonté ferme d’en arriver à un règlement satisfaisant pour toutes et pour tous. »
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