Il faut être très optimiste pour s’imaginer qu’ils et elles vont suivre sans rechigner un tel mot d’ordre découlant de l’un ou l’autre des processus suggérés. Des péquistes ne voudront jamais voter pour QS, et vice versa.
Il ne peut pas y avoir d’alliance possible entre les partis indépendantistes sans système électoral proportionnel. Ça me semble évident, et l’exemple Catalan est là pour le prouver.
C’est le système électoral qui est pourri, mais bon, je rappelle, même si c’est tannant à entendre, que le PQ a retiré la réforme du mode de scrutin de son programme en 2011. Faut dire qu’en 40 ans, ils ne l’ont jamais mis en place non plus...
Québec solidaire ne s’intéresse pas seulement qu’aux indépendantistes "pur et dur". Son message et son projet social s’adresse au fameux "99%" contre le "1%". Et mine de rien, QS est le seul parti indépendantiste qui a fait des gains en 2014, même si dans les sondages il est dit que 50% des électeurs et électrices de QS voteraient non à un référendum demain matin, ils et elles appuient en toute connaissance de cause un parti qui a dit que la première loi qu’il déposerait en chambre une fois au pouvoir, serait celle de la mise en place de l’Assemblée constituante.
Le PQ ? On attend encore sa stratégie. À part un PKP le poing en l’air, on a rien sur la table !
On va être fixé qu’en avril 2017 ! PKP a en effet été élus chef du PQ en promettant de présenter sa stratégie 18 mois avant les élections prévus le 1er octobre 2018. Il pourrait même proposer un référendum qu’à un deuxième mandat, on en sait rien.
Reste que je vais mettre quelque chose au clair : le vote des électeurs et électrices n’appartienent à aucun partis. La "division" du vote, on appelle ça "la démocratie".
Tant que des gens voteront pour Québec solidaire, on sera là, avec notre message altermondialiste, de justice sociale, de féminisme, d’écologie, et d’indépendance.