« Si la Caisse souhaite réellement faire face au défi climatique, il faudra faire beaucoup plus. C’est une sortie complète des investissements dans les énergies fossiles qui permettrait à la Caisse d’être cohérente et d’honorer son engagement de prendre en compte le facteur climatique, pas seulement une réduction des ratios d’investissements sales. D’autres fonds d’investissement font beaucoup mieux que la Caisse en ce domaine », affirme la porte-parole solidaire.
Rappelons que Québec solidaire a formulé à plusieurs reprises l’urgence de désinvestir dans les énergies fossiles. En janvier 2017, la députée solidaire a demandé à la Caisse de dépôt et placement du Québec de retirer ses investissements effectués dans l’industrie des hydrocarbures et de mettre en branle un plan ambitieux.
« Je ne vois pas de stratégie ambitieuses aujourd’hui. La transition énergétique ce n’est pas seulement investir dans les énergies renouvelables, c’est aussi se retirer de façon urgente des énergies sales, néfastes et destructrices. Pour l’instant, ce que j’ai vu, c’est un pas timide dans la bonne direction. Le retard de la Caisse en matière environnementale est grand et les actions devront être plus engageantes pour rattraper ce retard. J’attends rapidement des actions plus significatives », clame Manon Massé.
Aux côtés de la société civile et des groupes environnementaux, Québec solidaire continuera à mener cette bataille pour une transition énergétique réussie puisque c’est l’avenir de la planète qui en dépend.
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