« Des millions de travailleurs comptent sur la libre circulation des produits entre le Canada et les États-Unis, a expliqué le président de Teamsters Canada, François Laporte. De plus, des centaines de milliers d’emplois Teamsters, notamment dans le secteur manufacturier, ont été créés grâce à un libre-échange stable et dépendent du transport transfrontalier. »
Le syndicat des Teamsters soutient la position du gouvernement canadien puisqu’il met l’intérêt des travailleurs et de la classe moyenne à l’avant-plan. Le syndicat est d’avis que le gouvernement canadien serait dans son droit de riposter advenant que des barrières tarifaires soient imposées par les États-Unis, même si une telle situation était néfaste pour les économies des deux pays.
Rappelons que les économies des deux pays sont intégrées puisque 35 états américains exportent la majorité de leurs biens au Canada. Le contraire est aussi vrai du côté des provinces canadiennes. De fait, il n’y a pas de déséquilibre commercial entre le Canada et les États-Unis.
Les syndicats sont exclus des réunions
Le syndicat tient aussi à saluer la table ronde sur les femmes entrepreneures. Cependant, il est regrettable que seules des patronnes aient été invitées a participer à cette rencontre. L’absence des syndicats à ces rencontres est remarquée et déplorée.
« Je tiens à rappeler à nos dirigeants politiques qu’une proportion importante des travailleurs est représentée par des syndicats, fait remarquer François Laporte. Par conséquent, les gouvernements canadien et américain encourent le risque de mettre en place des politiques inéquitables qui auront des impacts négatifs sur l’ensemble du marché du travail s’ils ne nous incluent pas dans ces discussions. »