Après être parvenues à contrer les importantes demandes patronales de récupération, la FSE et l’APEQ ont réussi à améliorer concrètement les conditions de travail de leurs membres. À titre d’exemple, l’entente prévoit qu’il y aura une diminution du nombre d’élèves par groupe pour les maternelles 4 ans et 5 ans. De plus, les enseignantes et enseignants de la FSE bénéficieront d’une nouvelle enveloppe de 11,67 M$ pour les soutenir lorsqu’ils dispensent leur enseignement auprès des élèves en difficulté, et ce, en plus de toutes les enveloppes assurant le financement des services qui ont été maintenues intactes. Il y aura également un ajout de 400 postes permanents à la formation professionnelle et à l’éducation des adultes, et les enseignantes et enseignants cesseront de perdre leur dernier congé de maladie annuel s’ils n’en font pas usage. Ainsi, ce sont quelque 60 M$ qui seront investis dans les conditions de travail du personnel enseignant de la FSE, sans compter la lettre d’entente garantissant un ajout de 28 M$ en ressources enseignantes.
« Nous sommes satisfaits de ce que nous avons réussi à obtenir au terme de cette négociation dans un contexte d’austérité et de fermeture au plan des relations du travail. Appuyés par une impressionnante mobilisation du personnel enseignant, nous savons que nous sommes allés au bout de cet exercice, mais nous savons aussi que nous poursuivrons nos actions en profitant de toutes les avenues pour continuer à défendre les conditions de travail des enseignants. On peut penser notamment à la nouvelle mouture du projet de réforme des commissions scolaires, ou encore à l’exercice du maintien de l’équité salariale, en vertu duquel, de façon remarquable, plus de 5600 enseignantes et enseignants de la FSE et de l’APEQ ont porté plainte ce printemps », ont déclaré Mme Josée Scalabrini, présidente de la FSE, et M. Richard Goldfinch, président de l’APEQ.
« Nous continuerons de réclamer haut et fort que l’éducation soit une véritable priorité et exigerons que cela se traduise par des mesures qui tiennent compte de l’expertise des enseignants et qui respectent leur autonomie professionnelle », ont-ils conclu.