« En agissant ainsi, de manière responsable, nous avons limité la possibilité que l’employeur augmente de manière unilatérale les cotisations des travailleurs », a expliqué Alexandre Prégent, conseiller syndical SCFP. « La pression financière sur Radio-Canada suite aux dernières coupures menaçait le financement du régime de retraite. »
L’entente prévoit un taux maximal de contribution de la part de l’employé tout en considérant les pressions que subit le régime de retraite. « Par ailleurs, les parties doivent dorénavant s’asseoir et discuter de toutes modifications possibles à l’égard du régime. C’est une nouveauté, car les cotisations aux régimes de retraite n’ont jamais fait objet de négociations par le passé. »
Si les parties ne s’entendent pas à l’avenir, les parties seront libres d’engager toutes mesures judiciaires ou d’arbitrage qu’elles jugeront appropriées.
« On ne joue pas à la roulette russe avec l’argent des membres », de conclure Alexandre Prégent.