« Les conseillers affectés à ces postes vont continuer la même mission qui était celle du CLD, mais en travaillant pour la Ville directement », affirme Serge Lavergne, conseiller syndical à la Fédération des professionnèles (FP-CSN), qui représente le Syndicat des travailleuses et travailleurs en développement régional de la Mauricie (CSN). Dans ces circonstances, la FP est donc d’avis que les conseillers devraient tout simplement être transférés du CLD à la ville du maire Michel Angers, un ancien élu syndical. Ils ont plutôt reçu un avis de mise à pied il y a plus d’un mois. C’est un manque de respect de l’équipe en place.
« Recommencer à zéro avec de nouveaux conseillers risque de nuire aux projets en cours et à l’économie de la région qui doit déjà composer avec de nombreuses pertes d’emplois, notamment dans l’industrie forestière », insiste Paul Lavergne, président du Conseil central du Cœur-du-Québec (CSN), qui ne comprend pas cette manie du gouvernement de jouer dans les structures plutôt que de prendre des mesures qui favoriseraient réellement la création d’emplois de qualité en Mauricie.