Telle est la position énoncée aujourd’hui par le président de la FPSS-CSQ, Éric Pronovost, sur ce dossier.
« Au cours des années, les besoins particuliers de plusieurs élèves ont évolué. Nous devons maintenant composer avec de nouvelles réalités et offrir des services en conséquence. C’est vrai notamment pour les élèves handicapés ou en difficulté d’adaptation ou d’apprentissage (EHDAA). Malheureusement, la plupart des élèves qui bénéficient de services spécialisés durant les heures de classe n’y ont plus accès au service de garde », déplore le président de la FPSS-CSQ.
Des questions légitimes
De plus, Éric Pronovost s’interroge sur les raisons mêmes de l’existence de tels surplus. « Les ratios éducateurs/élèves ont-ils été respectés ? Y a-t-il eu facturation excessive ? Y a-t-il remplacement lorsque des éducateurs sont absents Y a-t-il de la pression sur les employés pour dégager des surplus ? », questionne le leader syndical.
Inquiétudes justifiées
Enfin, Éric Pronovost s’inquiète que « des sommes puissent être détournées de leur mission première pour répondre à d’autres besoins de l’école. « Il ne faudrait pas que les parents paient trop cher leurs services de garde en milieu scolaire pour aider la commission scolaire à combler son déficit », met en garde le président de la FPSS-CSQ.