Pour ce faire, deux infographies seront mises en ligne sur les réseaux sociaux, ayant pour sujet la loi 35 et les ressources disponibles pour les personnes trans au Québec. « Le gain juridique important en 2015 pour les personnes trans, c’est la fin de l’exigence de chirurgie pour changer la mention de sexe sur les papiers officiels », note Marie-Pier Boisvert, directrice générale du CQ-LGBT. « Le comité souligne donc que c’est une grande avancée, mais aussi qu’il reste du travail à faire. »
En plus d’informer la population des changements juridiques touchant les personnes trans au Québec, le Comité trans veut attirer l’attention sur les vécus des personnes trans racisées, qui vivent fréquemment des discriminations ancrées à la fois dans le racisme et dans la transphobie. « C’est une double, voire une triple persécution, quand on pense au sexisme dont elles sont aussi victimes. Tout comme on ne peut séparer les différentes facettes de ces identités, on ne peut pas combattre une de ces discriminations en ignorant les autres. Pour être efficace, la lutte doit tenir compte de l’ensemble des réalités des personnes trans au Québec. », rajoute Mme Boisvert.
Les infographies qui seront mises en lignes souligneront d’ailleurs des violences et des injustices touchant les personnes trans migrantes, ainsi que les enfants trans.
Les infographies seront téléchargées les 17 et 19 novembre au
https://www.facebook.com/CQLGBT/
Organismes et individus membres du Comité trans signant ce communiqué :
Centre de lutte contre l’oppression des genres (Gabrielle Bouchard)
Coalition des familles LGBT (Mona Greenbaum)
Enfants transgenres Canada (Annie Pullen-Sansfaçon)
Aide aux trans du Québec (Marie-Eve Couture)
PFLAG Canada (Maria Arcobelli Sacco)
Fierté Trans - Euphorie dans le Genre (Raphaële Frigon)
Groupe d’action trans de l’Université de Montréal (Caroline Trottier-Gascon)
À propos du Conseil québécois LGBT
Le Conseil travaille à consolider les acquis qui permettent l’égalité juridique des minorités sexuelles. Il revendique leur droit à l’égalité sociale, et veille à ce que les instances gouvernementales et la société civile instaurent des politiques adaptées aux besoins des communautés LGBT. Le Conseil agit également à titre de porte-parole et d’interlocuteur privilégié auprès des instances décisionnelles, tant politiques que sociales, relativement aux conditions de vie des personnes LGBT.