Actions féministes surprises

À l’appel de L’R, les centres de femmes organisent des actions ciblant les services publics en Abitibi-Témiscamingue, dans le Bas-St-Laurent, dans la Capitale-Nationale, dans le Centre-du-Québec, sur la Côte-Nord, en Estrie, en Gaspésie, aux Îles-de-la-Madeleine, dans Lanaudière, dans les Laurentides, à Laval, en Mauricie, en Montérégie, à Montréal, dans le Nord-du-Québec, au Saguenay - Lac-St-Jean et en Outaouais. Dans plusieurs régions, des groupes de la CQMMF se joindront aux centres de femmes.

Réinvestissons dans les services publics

L’R des centres de femmes du Québec demande au gouvernement provincial de réinvestir massivement dans les services publics, de manière à répondre aux besoins réels de la population. « Les surplus budgétaires sont réalisés à force de couper dans des services qui répondent à des droits sociaux reconnus ! Québec doit réinvestir dans les services publics ! », explique Nadia Morissette, présidente de L’R. Elle invite l’équipe Couillard à mettre en œuvre les solutions fiscales développées par la Coalition Main rouge : elles permettraient d’augmenter les revenus annuels du Québec de plus de 10 milliards de dollars. Le contrôle du coût des médicaments pourrait à lui seul augmenter les recettes annuelles d’un milliard.

24 avril : journée de solidarité internationale

En 2017, les coordinations nationales de la Marche Mondiale des Femmes organisent des actions pour dénoncer la situation économique dramatique dans laquelle vivent beaucoup trop de femmes. « Le combat des centres de femmes contre les conséquences de l’austérité sur les conditions de vie des femmes est en lien avec les luttes féministes internationales. Cette filiation politique fait en sorte que la CQMMF se joint à la semaine d’actions appelée par L’R », explique la porte-parole de la CQMMF et présidente de la Fédération des femmes du Québec, Mélanie Sarazin. Les féministes du Québec tiennent par ailleurs à commémorer le drame du 24 avril 2013, survenu au Rana Plaza, Bengladesh, pendant lequel un millier de femmes sont mortes ou ont été blessées par l’écroulement de leur lieu de travail.