On se rappellera qu’en mars 2012, le gouvernement conservateur, par le biais du projet de loi C-38 dit « mammouth », entreprenait de vastes modifications à la Loi sur l’assurance-emploi en restreignant considérablement les droits des chômeuses et chômeurs canadiens. On se rappellera également qu’en avril dernier, plus de 50 000 personnes avaient manifesté leur opposition au saccage de l’assurance-emploi en marchant dans les rues de Montréal.
Pour la Coalition québécoise contre la réforme de l’assurance-emploi, il est maintenant temps que la mobilisation s’élargisse à la grandeur du Canada. Déjà plus d’une centaine d’organisations syndicales, communautaires et étudiantes ont adhéré à une déclaration pan-canadienne, dénonçant vigoureusement les changements apportés au régime d’assurance-emploi. La rencontre interprovinciale des 5 et 6 mars sera l’occasion de convenir d’un plan d’action national et de réunir les forces vives du Canada afin de lancer le message clair au gouvernement Harper que chez nous, c’est non au saccage de l’assurance-emploi !
Cette importante rencontre sera également le moment de faire le point sur la réforme et d’échanger avec les partis d’opposition afin de connaître leurs intentions quant au régime d’assurance-emploi.
La Coalition québécoise contre la réforme de l’assurance-emploi est plus que jamais déterminée à poursuivre la lutte avec ses partenaires canadiens contre la destruction éhontée de l’assurance-emploi et elle ne baissera pas les bras.
Rappelons que la Coalition québécoise contre la réforme de l’assurance-emploi revendique l’abolition des modifications apportées à l’assurance-emploi par le gouvernement conservateur et propose une bonification substantielle du régime, en ce qui concerne l’accessibilité et la durée des prestations.
À propos de la coalition
La Coalition québécoise contre la réforme de l’assurance-emploi est composée de la Fédération québécoise des municipalités (FQM), de l’Union des municipalités du Québec (UMQ), de la Fédération des commissions scolaires du Québec (FCSQ), de l’Union des producteurs agricoles (UPA), de Solidarité rurale du Québec (SRQ), de la Coalition de l’Est, de la Fédération des femmes du Québec (FFQ), de la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ), de la Confédération des syndicats nationaux (CSN), de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), de la Centrale des syndicats démocratiques (CSD), du Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ), de la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec - FIQ, du Conseil provincial du Québec des métiers de la construction (International) (CPQMC-I), de la Fédération autonome de l’enseignement (FAE), de l’Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux (APTS), du Syndicat de professionnelles et professionnels du gouvernement du Québec (SPGQ), l’Alliance québécoise des techniciens de l’image et du son (AQTIS), de l’Union des artistes (UDA), de la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ), de la Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ), de l’Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSÉ), du Mouvement autonome et solidaire des sans-emploi (MASSE) et du Conseil national des chômeurs et chômeuses (CNC). Ensemble, ces organisations regroupent plus de 1,3 million de travailleuses et de travailleurs, environ 250 000 étudiantes et étudiants, quelque 43 000 productrices et producteurs agricoles, plus de 1300 municipalités et MRC du Québec, des dizaines d’organisations de développement économique et sociocommunautaires du territoire québécois, telles que des centres locaux de développement (CLD) et des chambres de commerce ainsi que la plupart des groupes de défense des droits des chômeuses et des chômeurs.