« Un spectre hante le Mile End : le spectre de la spéculation immobilière. Nos commerces de proximité sont pressés comme des citrons par des promoteurs cowboys qui les mettent au pied du mur. En plein milieu d’une pandémie qui a fait mal aux rues commerçantes, les hausses abusives de loyer menacent de défigurer le visage unique du Mile End, l’un des plus beaux quartiers d’Amérique du Nord. Mes voisins sont mobilisés pour sauver l’âme de leur quartier, mais ils ont besoin d’aide. La CAQ doit s’asseoir avec la Ville de Montréal et protéger les commerçants du Mile End et des autres secteurs commerciaux avant qu’il ne soit trop tard », a déclaré Ruba Ghazal.
« La balle est dans le camp de Québec »
D’entrée de jeu, la députée de Mercier demande à la CAQ de légiférer pour rendre obligatoire l’enregistrement des baux commerciaux au registre foncier du Québec, une façon d’aider les locataires commerciaux à se défendre contre des propriétaires véreux.
Mme Ghazal propose également d’imposer un bail-type avec des clauses obligatoires, qui permettent de fixer des barèmes dès la signature du contrat. Les baux commerciaux sont complexes, dépassant parfois les 100 pages, ce qui permet aux mauvais propriétaires de jouer des mauvais tours aux petits commerçants.
« Si la CAQ veut encourager le commerce local, qu’ils commencent par aider les locataires commerciaux à répliquer aux hausses de loyer abusives. Si des promoteurs cowboys comme Shiller Lavy se croient tout permis, c’est parce que le gouvernement du Québec laisse nos petits commerçants se défendre tout seuls. La Ville de Montréal fait ce qu’elle peut pour soulager la pression causée par la pandémie, mais ses pouvoirs ont des limites. La balle est dans le camp du gouvernement du Québec », conclut Ruba Ghazal.
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