« Un projet pilote viendrait répondre aux nombreuses questions que le gouvernement et la population québécoise se posent au sujet du revenu minimum garanti. Le travail de réflexion a déjà été entamé par le RASST. J’espère que M. Blais en prendra connaissance pour éventuellement collaborer avec les initiateurs de ce projet », explique la porte-parole solidaire.
Il y a deux semaines, un comité d’experts mandaté par le gouvernement a déposé un rapport qui jette à la poubelle l’idée de plus en plus populaire de RMG. Ces experts reconnaissent pourtant ne pas avoir toutes les données pertinentes pour en juger. Le ministre François Blais a lui aussi critiqué le rapport mais n’a toujours pas annoncé ses propres intentions concernant le RMG. Québec solidaire lui demande donc de s’engager minimalement à mettre sur pied un projet pilote comme le fait l’Ontario.
« Le gouvernement est dans l’obligation de déposer sous peu son plan de lutte à la pauvreté que nous attendons depuis deux ans. Il est encore temps pour le ministre de rencontrer les gens du Témiscouata et de considérer sérieusement leur projet pilote », affirme Manon Massé accompagnée des représentants du RASST venus présenter le fruit de leur réflexion.
Québec solidaire croit qu’un projet pilote permettrait de tester cette option viable et surtout profitable. En augmentant le revenu d’une personne, on améliore non seulement sa qualité de vie, mais aussi celle de sa famille et de toute sa communauté.
Un message, un commentaire ?