Première ligne spécialisée en condition féminine
Les femmes en situation de crise, celles qui ont des défis de santé mentale, celles qui se demandent si elles vivent de la violence, qui ont besoin d’information, d’accompagnement ou de référence vers des ressources spécialisées, font d’abord appel aux centres de femmes. Les centres rendent ces services gratuits à la population, mais ils ont également d’autres mandats en lien avec l’émancipation des femmes qui, présentement, battent de l’aile tant la demande de première ligne est grande.
Femmes et santé mentale
La subordination du groupe social des femmes a des conséquences indéniables sur leur santé mentale. Le fait de devoir se mettre au service de la famille provoque notamment une série de problèmes de santé mentale. Les rôles sociaux du genre féminin impliquent le don de soi, ce qui a pour effet d’amener une perte de sens, de confiance en soi, l’oubli de ses besoins au profit de ceux de la famille.
De l’importance de financer les services sociaux
Les mesures d’austérité et leurs conséquences sur les services sociaux sont directement responsables du débordement déjà constaté dans les centres de femmes. En décidant de diminuer davantage l’importance accordée aux services de premières lignes et à la santé mentale, la ministre Danielle McCann nie l’importance de préserver la santé des femmes du Québec, dénigrant du même coup le travail réalisé à bout de bras par le réseau des centres de femmes qui revendique une augmentation de 25 millions annuelle pour l’ensemble de son réseau depuis déjà 5 ans avec ses partenaires du communautaire.
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