Alors que nous tentons, légitimement, de comprendre la logique en arrière de la décision des instances gouvernementales de mettre fin aux horaires de factions dans plusieurs régions du Québec, particulièrement dans les secteurs avoisinants Saint-Jean-Port-Joli, tout en soulignant le bienfait de ces transformations pour leur population, le secteur de Saint-Jean-Port-Joli et sa population ont été oubliés. Avec un taux d’occupation supérieur aux autres secteurs environnant, en plus de rencontrer l’ensemble des balises militant en faveur de la fin des horaires de faction, la députée de la région, madame Marie-Eve Proulx préfère se cacher et refuser d’expliquer la situation de son gouvernement, plutôt que de faire face à ses responsabilités et répondre aux préoccupations des ses concitoyens.
Dans les derniers jours, la députée Proulx mentionne, à qui veut l’entendre, qu’elle se fait « harceler » par des représentants syndicaux des paramédics de son comté. Or, ces représentants des travailleurs ne font que leur travail et ne veulent tout simplement avoir l’occasion d’expliquer la problématique et de comprendre pourquoi la députée accepte une telle disparité de traitement.
Il est pourtant évident, chiffres à l’appui, que l’ambulance de Saint-Jean-Port-Joli doit être convertie, tout comme les autres régions du Québec qui l’ont été, conformément aux barèmes en vigueur.
Il est plus que temps d’obtenir enfin des réponses de la députée Proulx. Nous ne demandons rien de plus que le même de niveau de protection pour la population que nous desservons et le respect et reconnaissance pour notre profession à la table de négociation.
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