Selon ce plan, un ultimatum est lancé au nouveau gouvernement afin d’exiger la rémunération de l’ensemble des stages, dans tous les programmes d’études, autant dans les cégeps que dans les universités et les écoles de formation professionnelle. « Nous tiendrons une assemblée générale de grève générale illimitée à l’hiver 2019 si le gouvernement Legault n’accède pas rapidement à notre demande, » indique Loïc Carpentier, secrétaire aux affaires politiques de l’AGÉÉCO. Il rappelle que 16 autres associations ont déjà adopté un plan d’action similaire cet automne à Gatineau, Québec, Trois-Rivières, Sherbrooke et Montréal. En Outaouais, il s’agit du Regroupement des étudiantes et étudiants en travail social (REETS-UQO) et de l’Association étudiante du module d’éducation (AÉMÉ-UQO). Plusieurs votes semblables sont prévus dans la région et ailleurs au Québec au cours des prochaines semaines.
L’AGÉÉCO envisage également de tenir un jour de grève le 21 novembre. « Le message envoyé au nouveau gouvernement est clair : pas de salaire ? pas de stagiaire ! » ajoute Natasha Saint-Denis, étudiante en technique d’éducation à l’enfance et militante au Comité pour la rémunération des internats et des stages du Cégep de l’Outaouais (CRISCO). Elle ajoute que les stages non rémunérés persistent surtout dans les domaines traditionnellement et majoritairement féminins comme le travail social, l’enseignement, les soins infirmiers, l’éducation spécialisée, etc.
L’AGÉÉCO et le CRISCO sont tous deux membres de la Coalition pour la rémunération des internats et des stages de l’Outaouais, qui regroupe des associations et des groupes étudiants. Des coalitions semblables existent également à Sherbrooke, Québec et Montréal.
CRISCO,
AGÉÉCO
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